Une réplique d'airsoft qui ejecte des douilles
Les répliques n’ont pas besoin de poudre pour propulser la bille tirée. Elle utilisera du gaz , du Co², ou bien d'ingenieux systemes electriques/mécaniques. Dans cette catégorie specifique de réplique on retrouve le CAM 870 APS, les répliques de pistolet à barillet ou encore la très rare M4 de chez Top Japan..
Elles ne sont pas très puissantes, au contraire, mais le plaisir de la reconstitution de la situation est là.
Un mécanisme plus complexe
Extérieurement, rien ne distingue ce type de matériel des autres répliques à culasse mobile (GBB). Un système très astucieux est logé à l’arrière de l'engin, il permet d’utiliser non pas de simples billes, mais des étuis qui contiennent chacun une bille unique. Le chargeur ne peut, à cause de la taille des étuis, contenir qu'un plus petit nombre de billes.
Ce gain de réalisme oblige à modifier le parcours de la bille. Celle-ci n’est plus simplement poussée par la suivante dans la chambre. C’est l’ensemble de la douille (avec sa bille) qui prend place à l’arrière du canon pour chaque tir. L’arrière de la douille n’est pas heurté par un percuteur, mais traversé par le jet de gaz destiné à la bille. Lors du recul de la culasse comme pour tout GBB, une petite partie du flux produit l'éjection de la douille elle-même. Avec cette fonction supplémentaire, on n’a pas affaire ici à des répliques de forte puissance.
Cette complexité et la taille des accessoires mobiles rendent ce type d’outils relativement fragiles. On s’abstiendra donc encore plus que d’habitude de les laisser tomber sur le sol ou de les heurter contre un mur.
Une utilisation au cinéma
Ces outils ne sont pas cantonnés au domaine de la pratique de l’airsoft. Leur hyperréalisme permet à ce type de répliques de figurer de plus en plus parmi les accessoires dans des films ou des fictions télévisées. Les conditions d’utilisation des répliques sont moins strictes que celles de pistolets réels, même ne tirant que des cartouches dites « à blanc ». La plus grosse n’est en rien comparable avec un armement réel. Il suffit de travailler sur la bande-son pour que la supercherie ne puisse quasiment pas être détectée. Il faudrait un gros plan sur les chargeurs. Quand on le sait, on jette un œil plus attentif aux épisodes récents de nos séries préférées.
Une contrainte supplémentaire : le ramassage des étuis vides
L’utilisation sur le terrain de ce type de réplique impose une contrainte qui le rend assez rare dans les faits. Les étuis sont destinés à être réutilisés indéfiniment ou presque. De plus, il n’en existe pas (encore) qui soient biodégradables. Il est donc fondamental de les récupérer toutes après une partie. De plus, il faudra réalimenter chacun des étuis avec une bille avant de pouvoir préparer la sortie suivante.
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