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L'ABC de l'airsoft électrique (AEG)

L'airsoft est un sport né au Japon au début des années cinquante. Suite à une nouvelle réglementation sur la  détention d'armes, imposée par les Américains dans l'immédiat après guerre, des armes bien réelles furent recyclées en répliques tirant de petites billes, grâce à l'air comprimé. Ce sont des collectionneurs, des férus d'objets historiques qui vont créer des répliques très proches de la réalité. À la différence qu'elles ne pouvaient pas tirer de balles réelles, et fonctionnaient le plus souvent au gaz.
C'est dans les années 70 que l'on peut vraiment situer le commencement par la commercialisation de la première réplique airsoft : le FAMAS.  Et c'est seulement au début des années 90, avec l'apparition de la Gear Box, à savoir un mécanisme entraîné par un moteur électrique, que l'on estime le début effectif de ce sport en France. Exit le gaz, les répliques électriques étaient nées !

L'airsoft  électrique représente aujourd'hui la majorité des répliques longues utilisées par les joueurs du monde entier. Il existe plusieurs raisons à cela, l'aspect économique tout d'abord, puisqu'il fonctionne à l'énergie électrique via une batterie rechargeable. Il possède aussi une très bonne stabilité qui permet le tir en rafale. Ajoutons que, contrairement aux répliques fonctionnant au gaz, les AEG ne sont pas sensibles aux variations de température. 

Airsoft électrique comment ça marche ?

Le fonctionnement global

Avant d'entrer dans le détail technique, voici une présentation succincte du mécanisme. Une batterie alimente en énergie un moteur qui entraine un système de trois engrenages. Ceux-ci, par leur action font reculer un piston, qui, une fois libéré, envoie une masse d'air qui permet la propulsion d'une bille. 

Le fonctionnement de l'Automatic Electric Gun est centralisé dans la Gear Box, autrement dit la boîte à engrenages. En dehors du moteur, tout le mécanisme se fait dans cette boîte. Si l'on ouvre ce boitier, on peut séparer son contenu en trois sections interdépendantes, que sont, la transmission, la propulsion et enfin la connectique

La transmission

La partie transmission est constituée de trois engrenages, ou pignons à double dentition, liés les uns aux autres :

Le Bevel Gear, placé le plus bas, est en contact direct avec le moteur. Il doit se révéler assez solide pour assurer les accélérations de ce dernier. Il est bien sûr lié au Spur Gear, l'engrenage central, qui lui, transmet l'énergie au dernier pignon, le Sector Gear. Celui-ci est denté sur seulement les deux tiers de sa circonférence. Cet engrenage à trois fonctions dans le système. De par sa "dentition" il permet d'armer le piston, denté lui aussi, jusqu'au point lisse qui permet le lâcher, c'est-à-dire la propulsion. Sa deuxième mission est liée à un aspect essentiel de ces répliques : le rechargement. Il assure aussi le déplacement du Tappet Plate, qui se situe juste en dessous du cylindre. Liée au nozzle, pièce placée sur l'avant du boitier, cette articulation permet le rechargement systématique de billes dans la chambre du canon. 

À noter que grâce à un cran anti retour appelé l'Anti Reversal Latch, placé en face du pignon Bevel Gear, on oblige ce système à ne tourner que dans un seul sens. 

La propulsion

Pour résumer, les dents du troisième engrenage s’emboîtent dans celles du piston, qui ainsi recule. Le ressort exerce une contrainte sur le piston, il doit être solide afin de rester bien droit. Il est aidé en cela par un guide ressort, qui facilite cette rigidité. À la fin de ce cycle, le Sector Gear, relâche le piston qui du même coup repart brusquement en avant, grâce à l'action du ressort. Le piston est ainsi projeté vers le cylindre, et plus précisément à l'intérieur de celui-ci. En poussant l'air contenu dans ce cylindre vers son extrémité, où se situe le Nozzle, on permet le déplacement de la bille. C'est la propulsion proprement dite. 

C'est la chambre de compression qui permet la propulsion. Elle est composée d'un cylindre, le plus souvent en métal (alu, laiton...) bordé d'un joint en caoutchouc sur sa circonférence. L'air contenu dans la chambre est poussé par le piston le long du cylindre jusqu'à son extrémité et enfin au Nozzle. La bille peut enfin être éjectée ! Comme évoqué précédemment, le piston recule sous l'action des engrenages. Conjointement, la Tappet Plate recule, puis revient en relâchant une autre bille dans le canon via le Nozzle. Cette partie de la Gear Box surplombe la cascade d'engrenages, pour constituer la partie haute de la boîte. 

La partie connectique

Les câbles partent de la batterie jusqu’au Switch, puis vers le moteur. Le système se trouve sous le cylindre évoqué plus haut. Ces câbles sont donc reliés au contacteur, lui même lié au Cut Off Lever, quant au Switch, il est en contact direct avec la queue de détente. En appuyant sur la détente, vous déclenchez un contact électrique qui provoque  le démarrage du moteur. À ce moment, les trois engrenages que nous avons décrits auparavant se mettent en marche et permettent l'énergie nécessaire pour enclencher toute la mécanique. 

Le Cut Off Lever est directement lié au troisième pignon, le Sector Gear. Cela permet de mettre la réplique en mode semi-automatique.

Choisir le chargeur

On considère qu'il existe trois grands types de chargeurs :

Quelles batteries pour quelle utilisation ?

C'est un élément qui a toute son importance et qui a une incidence directe sur la jouabilité de la réplique. En effet, plus le voltage est élevé, plus la cadence de tire le sera. Plus l’ampérage sera élevé ("mAh" (milli-ampère-heures), plus l’autonomie sera importante. Il faudra donc privilégier une batterie assez élevée en ampérage si une grosse partie est à l’horizon.

Il faut savoir qu'un décalage entre la puissance (tension ou "voltage") des batteries et la qualité intrinsèque de la réplique peut entraîner des dégâts au niveau du mécanisme. Les pistons, engrenages ou autres pourraient en souffrir. Les batteries à fort voltage sont très exigeantes pour la mécanique.

La recharge des batteries requiert aussi une certaine prudence. Il est recommandé de ne pas s'absenter durant le temps de charge. Nous allons vous exposer les trois grands types de batteries les plus utilisés au sein de la communauté AEG. 

Du matériel de plus en plus pointu

La communauté airsoft est très répandue aujourd'hui et propose des accessoires de plus en plus sophistiqués, de plus en plus complets. On peut facilement trouver des lunettes airsoft, mais aussi des techniques pour
ne plus avoir de buée dans son masque, ou encore des masques airsoft compatibles avec ses lunettes de vue.

La pédagogie est également très présente, cela va de la meilleure arme airsoft pour débuter à tout type de conseils visant à "éduquer" les nouveaux joueurs, mais aussi à démocratiser et adoucir le regard des plus sceptiques. 

À noter

Le démontage de la Gear Box nécessite une bonne dose de savoir-faire, sinon attendez-vous à une démarche fastidieuse. Un conseil, faites-vous aider par une personne d'expérience qui vous enseignera les rudiments. 

En France un décret indique que la puissance des répliques utilisées ne doit pas dépasser les deux joules. Cette règle s'impose à tous les airsofteurs de l'hexagone. Ces deux joules correspondent à l'énergie cinétique développée par les billes à leur sortie. Ces billes en plastique ont une taille de 6 mm. On peut trouver aujourd'hui de plus en plus de billes biodégradables. Elles se constituent alors d'amidon de maïs ou encore de résine et de fragments d'orge.

Ce sport se pratique en extérieur, ce qui est l'un de ses grands attraits. Du coup le champ des possibles est énorme : le milieu urbain, les terrains naturels, les forêts...Les constructions abandonnées sont les plus prisées, elles offrent un terrain de jeu grandeur nature, avec des possibilités scénaristiques infinies. Les joueurs ont aussi la possibilité de louer des terrains, qu'ils soient communaux ou privés.

Pour en savoir plus, nous vous conseillons de vous référer aux pages suivantes :