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Mettre son casque en couleurs avec de la peinture

Dans l'airsoft, le couvre-chef remplit deux missions assez différentes :

Il en est du casque comme des autres éléments. Une réplique peut voir sa puissance améliorée par un changement de ressort de puissance et une précision accrue via système hop up performant et/ou une lunette de visée, un casque peut être lui aussi amélioré et décoré. Le but peut en être le camouflage, l’harmonie avec les autres membres ou tout simplement correspondre à un choix personnel. On utilise pour cela principalement des peintures du commerce.

Peindre cet élément n’est en fait pas du tout systématique. De toute manière il existe différents coloris de casques dans le commerce, et pour ce qui est des modèles à connotation militaire, des filets adaptés sont souvent proposés en accessoires. Ils permettent un bon camouflage sur le terrain et le matériel lui-même reste de la couleur d’origine, car il est teinté dans la masse. La couleur ne va donc pas subir les effets des rayures successives. Comme pour les répliques, cette décoration ne l’améliorera pas fondamentalement.

Peindre son casque airsoft

Les différentes matières utilisées pour les casques d'airsoft

Grand classique parmi les classiques, le polyéthylène est souvent à l’honneur comme pour le paintball. Une large gamme existe spécialement conçue pour l’activité. En plus d’assurer une protection mécanique, il est souvent fourni avec différentes formes de mousses internes pour le confort. Des systèmes de fixation sont prévus pour des accessoires tels que lampes, systèmes de communication, lunettes de vision nocturne et bien évidemment des caméras embarquées comme une GoPro. Certains modèles à l’instar des casques intégraux pour la moto intègrent une mise à l'abri entière du visage contre les billes. Celle-ci peut être en matériaux composites voire même en acier pour le bas de visage via un système grillagé.

Dans un souci d’authenticité historique, on peut également opter pour le métal. Ces équipements sont plus lourds et moins spécifiquement dédiés à l’activité. La matière est par contre quasiment inusable. On peut de plus se fournir efficacement auprès de boutiques spécialisées dans les surplus militaires. Nous retrouverons ces casques surtout sur des parties d’airsoft de reconstitution.

Un masque complète souvent le casque. Non strictement obligatoire, il protégera efficacement le visage des impacts des billes, et en particulier les dents du pratiquant. La décoration éventuelle avec des peintures répond aux mêmes contraintes que celle d’un simple casque. Il sera possible de customiser son casque via des incriptions, des dessins, griffures ou encore des patchs pour encore plus de personnalisation.

Les peintures en bombe aérosol

Les peintures habituellement utilisées pour l'airsoft sont conditionnées sous forme de bombes aérosol. Le principe est le même que pour les bombes utilisées pour le graffiti. Les coulures et les salissures peuvent être nettoyées à l’aide d’acétone. L’utilisation se fait en extérieur pour une bonne ventilation. Comme on va projeter la couleur sur la pièce à peindre, on veillera à protéger le sol par plusieurs épaisseurs de papier journal. Il existe aujourd’hui de nombreux shops d’airsoft proposant ces bombes de peintures pour de la personnalisation d’équipement aux couleurs traditionnelles, Khaki, Tan, Coyote Brown, Olive Drab, Noir, Dark Earth, Foliage Green, RAL8000, etc..

Les peintures proposées sont tout à fait utilisables sur les répliques elles-mêmes. La méthode utilisée est semblable. Comme un démontage s’impose la plupart du temps, on fera bien attention à noter les différentes phases de la manipulation. Il faut de plus faire attention aux parties mobiles qui coulissent l’une contre l’autre pendant l’utilisation. Mettre certaines pièces en peinture est probablement une mauvaise idée, attention donc à bien identifier les différentes matières avant peinture.

Ajouter de la matière

Afin d’éliminer le côté lisse de la matière d’origine, il est aisé d’utiliser soit des peintures granitées toutes prêtes soit de le réaliser soi-même. Une fois la première couche diffusée et avant quelle ne ne sèche, on peut asperger le casque de sciure de bois, de cendres ou toute autre matière neutre correspondante. Pulvériser une seconde couche de couleur seule une fois que l’ensemble est sec, et voilà.

Peindre au pochoir

Pour réaliser des motifs originaux, on utilise habituellement la technique dite du pochoir. Le casque est globalement peint avec la couleur de fond. Une fois bien sec, on va protéger avec de la bande adhésive imperméable les bords des zones devant recevoir l’autre couleur. On peut emprisonner du papier journal pour ajouter un large écran protégeant le reste de l’objet. Une fois la seconde couleur pulvérisée sur les zones encore apparentes et sèches, il suffit d’enlever les protections. Si l’on se sent l’âme d’un artiste, et surtout si on en a l’habitude, on peut directement utiliser un aérographe. Quand on peint son casque, il ne faut pas oublier de prendre en compte les éléments destinés à la fixation des matériels complémentaires. Il y a souvent des rails destinés à ceux-ci et on évitera autant que possible de les mettre en couleur. 

Si une visière est intégrée au masque, on veillera à soit la démonter, soit la protéger complètement durant toute l’opération de mise en couleurs. La matière utilisée supporterait en effet très mal d’être exposée à de l’acétone ou tout autre produit dissolvant.

Effectuer des reprises

Avec les contraintes subies, principalement en milieu boisé, les chocs et les rayures vont inévitablement rayer la décoration qui n’est pas la couleur d’origine de la masse elle-même. Il est important de conserver d’avance des bombes de la même couleur que celle que l’on a déjà utilisée pour permettre des retouches.

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